Que sont-ils devenus ?

Benjamin CARTERET

Assistant personnel en Communication, Relations Presses et Éditions, Othoniel Studio, à Paris.

À l’Université Paul Valéry – Montpellier 3 de 2009 à 2014

Le jour où je me suis tourné vers l’histoire de l’art a été le moment où, pour la première fois de ma vie, j’ai décidé seul de faire ce que j’avais vraiment envie de faire. Je ne devais à la base rester qu’un an à l’Université pour acquérir une culture en art et présenter une école parisienne. Le système même de l’Université m’a convenu dès le premier jour : l’autonomie, la diversité et la richesse des cours enseignés, les rencontres.

Aujourd’hui, je suis assistant personnel de l’artiste Jean-Michel Othoniel, et l’aide notamment dans son studio en travaillant à la communication, aux relations presse et aux éditions. J’ai approché l’artiste pour la première fois en licence, en osant envoyer un email témoignant de mon intérêt pour son travail (bourré de fautes par ailleurs), qui allait sceller ma carrière professionnelle. Gardant contact avec le studio, j’ai effectué deux stages en M1, puis en M2, expériences qui débouchèrent sur un mémoire (L’Atelier d’artiste au XXIe siècle) et mon embauche en CDI au sein de l’atelier.

 

Anthoni DOMINGUEZ

Directeur de la Villa Albertine à Miami.

À l’Université Paul Valéry – Montpellier 3 de 2006 à 2008

Anthoni Dominguez a œuvré pendant près de huit années comme critique d'art indépendant auprès de revues spécialisées – Mouvement, L’Art Même, Fluxnews, Nouvelles de Danse, etc. – et galeries d'art, mais également comme assistant d'artiste, enseignant ou encore commissaire d'exposition. Ayant intégré le corps des Inspecteurs et conseillers de la création, des enseignements artistiques et de l'action culturelle en 2016, il occupe jusqu'en 2020 les fonctions de Conseiller pour les arts plastiques, les musées et l'enseignement supérieur à la DAC Martinique, avant de prendre les fonctions d'Attaché de coopération et d’action culturelle à Miami en 2021.

Ayant d’abord nourri un vif intérêt pour les formes de création transdisciplinaire, à la croisée des arts visuels et du spectacle vivant, son appétence pour les enjeux de conservation et de transmission l’ont amené à s’intéresser également aux savoir-faire, au patrimoine culturel immatériel et aux droits culturels. A Miami, il coordonne avec son équipe l’action du service de coopération et d’action culturelle, notamment en lien avec la Villa Albertine, particulièrement autour des enjeux sociétaux et environnementaux liés au réchauffement climatique et aux migrations. Anthoni Dominguez est un ancien étudiant du master Conservation, Gestion et Diffusion des œuvres d’art XXe-XXIè siècles de l’Université Paul Valéry. 

 

Emmanuelle HAMON
Responsable de la diffusion et des actions hors les murs, les Abattoirs – Frac Midi-Pyrénées.


À l’Université Paul Valéry – Montpellier 3 de 1990 à 1996

J’ai obtenu le Master (on disait alors DESS) Conservation, gestion des collections XXe siècle au terme d’un double cursus lettres et civilisations ibéro-américaines et histoire de l’art, conclu par un stage au MAMAC à Nice.

Cette formation a été déterminante dans mes projections professionnelles. J’y ai noué aussi des amitiés durables ; au sein de cette promotion, il y avait beaucoup de solidarité et d ‘enthousiasme. Les rencontres avec les professionnels ont été extrêmement importantes. Je garde un souvenir ému de ma première visite de réserves d’un musée : c’était au Carré d’art à Nîmes avec Guy Tosatto, c’était comme une révélation.

L’obtention du diplôme m’a ouvert des portes : j’ai tout d’abord été chargée de mission du réseau des musées pyrénéens à la Drac Midi-Pyrénées, puis responsable du service des publics du Musée Goya, ensuite Dac adjointe et chef de projet arts visuels pour une commune de Toulouse Métropole et aujourd’hui je suis en poste au musée des Abattoirs, chargée de diffuser les collections sur le territoire régional, accomplissant ainsi les missions du Frac. L’étude d’une collection ou la production d’artistes, dans un musée ou une institution de diffusion au service des publics, caractérisent mon parcours professionnel. Se situer entre l’œuvre et les publics, pour faire en sorte que la rencontre ait lieu, est une place de choix !

 

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Claire LEGER
Archéologue, gestionnaire des collections, Centre Archéologique Européen de Bibracte. Gérante des Editions Mergoil, maison d’éditions spécialisée en Histoire et Archéologie.

À l’Université Paul Valéry – Montpellier 3 de 2007 à 2012

Passionnée par l’histoire et l’archéologie, je suis arrivée à Montpellier en 2007 pour parfaire ma formation sur la gestion des objets archéologiques. Après un Master recherche en archéologie, j’ai ensuite obtenu un Master professionnel en conservation et gestion des collections (M2 Collections et musées d’art, d’histoire et de sciences). L’Université m’a apporté une culture et une ouverture d’esprit qui m’ont permis, grâce à de nombreux stages, de développer des compétences qui me servent tous les jours : autonomie, rigueur, flexibilité, ainsi que des rencontres, qui, au fil des ans m’ont formée et enrichie.

Après de nombreuses fouilles, en France et à l’étranger et des stages au sein de musées, je suis aujourd’hui archéologue, gestionnaire des mobiliers à Bibracte, au Centre de Recherche Archéologique Européen depuis 2013. En contact permanent avec des équipes et des chercheurs de toute l’Europe, je suis entre la fouille et le musée, entre la recherche et la conservation, au centre d’une grande chaîne opératoire, à la place que j’ai choisie. Depuis bientôt un an, je suis également gérante des Editions Mergoil, maison d’éditions spécialisée en Histoire et Archéologie. Ce travail est l’aboutissement d’un projet, en quelque sorte le dernier maillon ou la fin de la chaîne, de la diffusion de la culture et de la science auprès des chercheurs mais aussi du public.

 

Bertrand RIBA
Archéologue – Chercheur attaché au Ministère des Affaires étrangères et du Développement international à l’Institut français du Proche-Orient ; Jérusalem Est – Territoires Palestiniens.


À l’Université Paul Valéry – Montpellier 3 de 2000 à 2007

L’archéologie aux époques classique et tardive s’est toujours placée au cœur de mes intérêts scientifiques. Ma formation d’archéologue à l’université de Montpellier m’a ouvert de nombreuses perspectives de recherches, et c’est vers le Proche-Orient antique que je me suis naturellement tourné en raison de l’attirance innée que je porte à cette partie du monde méditerranéen et des cours captivants que j’ai eu l’opportunité de suivre dans le cadre des mon cursus universitaire. Mon premier contact avec le terrain s’est effectué dans le cadre de mon master, à l’occasion d’une collaboration entre l’Université mise en place par mon professeur Sylvie Blétry, et la Direction des Antiquités et des Musées de Syrie. Ce fut pour moi une expérience extraordinaire et le départ d’une longue et étroite coopération avec les différents acteurs de l’archéologie syrienne. J’entrepris alors de réaliser ma thèse de doctorat sur un site inédit de la période romano-byzantine situé au nord du pays.

Mes activités en Syrie ont pris fin avec la guerre survenue en 2011, mais les rencontres effectuées dans le cadre de mes études et l’obtention de mon doctorat m’ont permis de poursuivre mes travaux dans plusieurs pays du Proche-Orient et d’ailleurs, tels que la Turquie, la Palestine, l’Arabie Saoudite ou encore l’Éthiopie. J’occupe aujourd’hui un poste à l’Institut français du Proche-Orient de Jérusalem Est qui me permet de poursuivre mes recherches sur « le pèlerinage dans le monde antique au témoignage de l’archéologie » en Territoires Palestiniens. Mes études à l’Université Paul Valéry m’ont donc conduit ici, dans ces contrées chargées d’histoire et dotées d’un patrimoine archéologique exceptionnel, où j’ai la chance d’exercer ce métier qui me passionne depuis toujours.

 

Morgane ROYO
Étudiante en conservation-restauration de Livres et Documents graphiques à l’Institut National du Patrimoine (INP) en 4e année de formation à Paris.


À l’Université Paul Valéry – Montpellier 3 de 2010 à 2012

J’ai toujours su que je voulais faire un métier au carrefour de multiples disciplines... Après des études de sciences (Bac S) et de lettres (Classe prépa de Lettres, option cinéma), l’histoire de l’art m’a ouvert la voie au monde de la conservation-restauration des objets du patrimoine.

Mes deux années de licence d’histoire de l’art m’ont apporté savoirs et connaissances, de belles et solides rencontres, des contacts et des aides précieuses. L’autonomie du système et la diversité des enseignements ont contribué à jouer un rôle de tremplin dans ma formation, en me familiarisant au monde de la culture et de l’art. Il ne restait plus qu’à me spécialiser. Quel rôle jouer dans le domaine si vaste de la culture ?

Cette conscience éveillée et sans cesse grandissante, j’ai alors passé le concours d’entrée de l’INP (Département restaurateurs à Paris) sans grand espoir de l’avoir, juste pour voir ce que ça donnerait. Je l’ai eu, je suis maintenant en 4e année de formation spécialisée dans le patrimoine écrit (livres et documents graphiques), discipline à laquelle je dédie chaque jour toute mon énergie et ma passion. Je pars bientôt pour un stage de 6 mois à la Bodleian Librairy à Oxford en Angleterre dans le cadre de ma formation, je mesure ma chance. Chaque formation, chaque connaissance est bonne à prendre, ne négligez rien, soyez curieux et ouverts.

 

Olivier THIÉBAUT
Chargé de communication, Direction des Affaires Culturelles de Nîmes


À l’Université Paul Valéry – Montpellier 3 de 1996 à 2000

C’est uniquement après l’obtention de ma maîtrise de droit à Montpellier que j’ai réalisé mon souhait de commencer des études d’histoire de l’art à l’Université Paul-Valéry : elles m’ont mené jusqu’à un master en histoire de l’art contemporain et un mémoire consacré aux « Personnages religieux et mythologiques chez Gustave Moreau ». J’en garde un souvenir « béni » : ces études ont confirmé mon désir de travailler dans le domaine culturel et m’ont permis de faire de ma passion un travail, parallèlement à mon cursus de droit qui m’est, aujourd’hui encore, très utile.

Pour transformer, par la suite, ces années passionnantes de théorie à l’UPV en une formation professionnalisante, j’ai décidé d’intégrer le master 2 « Métiers de l’art, de la culture et du patrimoine » à l’IUP Denis Diderot de Dijon.

Deux mois après ma soutenance et l’obtention de mon master à Dijon, j’ai été recruté par la Direction des Affaires Culturelles de Nîmes, qui venait de créer un poste de chargé de communication. Dans ce cadre, mes missions sont très intéressantes et variées : communication des spectacles du théâtre, de la Nuit des musées, du festival de musique classique « Musique au Cloître ».

 

Marion TURPIN
Administration des ventes, Maison de vente aux enchères Osenat, à Fontainebleau


À l’Université Paul Valéry – Montpellier 3 de 2011 à 2013

Cela fait désormais deux ans que j’ai quitté l’Université Paul Valéry et il ne se passe jamais une semaine sans que j’aie une pensée pour ces années étonnantes.

En effet, après l’obtention d’une licence en droit à l’Université de Nîmes, j’ai intégré la 3ème année de licence en histoire de l’art à l’UPV. J’y ai immédiatement trouvé un soutien sincère et humain dont tout étudiant a besoin dans son parcours. Désireuse, donc, de continuer l’aventure montpelliéraine, j’ai postulé au Master 1 Recherche en histoire de l’art moderne et contemporain. Une formation unique en France, ouverte à l’internationale et assurée par des enseignants passionnés, que demander de plus ? En parallèle, je n’ai pas hésité à multiplier les stages et même, pour certains, en région parisienne. Une fois le défi du mémoire relevé, je n’ai eu aucune difficulté à intégrer le très sélect Master 2 marché de l’art du l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Finalement, tout a été très vite, puisqu’à l’issue de cette formation j’ai obtenu un CDI dans une grande maison de ventes aux enchères.

L’apprentissage de la méthode de rédaction, de la recherche, les rapports humains absolument essentiels, ainsi que les multiples opportunités qui m’ont été offertes par l’UPV, me permettent aujourd’hui de concrétiser mes projets (et mon rêve !) : passer le concours et devenir Commissaire-Priseur !

Dernière mise à jour : 10/01/2022